Les
origines des peuples indiens
L'histoire des populations amérindiennes
nous est restituée par les trouvailles archéologies, les traditions orales, le lexique, les généalogies
et par ceux des récits de voyageurs qui postérieurement à Christophe Colomb, sont parvenus
jusqu'à nous. Ce faisceau de documents est loin de former une masse homogène : Il n'empêche
qu'une image assez cohérente émerge de la confrontation de tous ces documents. Sans vouloir ici remonter
très loin dans le temps, contentons nous de dire qu'avant le tourbillon dévastateur que constitua
l'arrivée des européens, l'échiquier guyanais etait bien plus garni qu'aujourd'hui.
Venant de l'ouest et du sud est, des
peuple de la famille linguistique arawak, puis des peuples de la famille Karib occupèrent progressivement
l'est des Guyanes au cours des mille cinq cents années qui précédèrent la découverte
de l'Amérique par l'occident. Il est d'ailleurs plus que probable qu'ils y rencontrèrent des populations
plus anciennement installées, dont deux subsistaient encore au XVI siècle. Peu de temps avant l'irruption
des Européens enfin, entrèrent en Guyane, venus du sud de l'amazone, des peuples de langues tupi-guarani.
Au total, ce n'est pas moins d'une cinquantaine de nations amérindiennes différentes qui peuplaient
la totalité de la Guyane et de l'actuel état brésilien d'Amapa au XVI siècle, de notre
ère
Les investigations historiques nous
laissent penser qu'au XVI siècle , au moins une partie des sous groupes qui plus tard donneront les Wayana,
vivait sur la rive septentrionale de l'amazone.
Au début du XVIII siècle, remontant progressivement le Paru de leste, ses tributaires et le Jari,
ils absorbèrent des peuples de chasseurs cueilleurs, tels les Upurui et les Opagwana, qui occupaient les
collines de Tumuc Humac. Les Wayampi, quant a eux , sont signales dans des documents portugais du XVII siècle
sur les rives du Rio Xingu, affluent méridional, cette fois, de l'amazone, qu'ils franchirent en plusieurs
vagues après 1720.
A cette époque la , ce sont deux nations vigoureuse et belliqueuse qui amorcent un lent mouvement vers le
nord, sans se préoccuper outre mesure des envahisseurs venus de l'autre cote des mers.