UN PEU D'HISTOIRE.

Des le début des années 60, les pays d'Europe ont compris que la seule voie possible pour réussir dans le spatiale etait celle de la coopération. Plusieurs organisations ont alors été créées pour coordonner ces effort. En 1975, elles ont fusionne pour donner naissance a l'actuelle Agence Spatiale Européenne.

Héritier de près de trente années d'experience et de présence dans l'espace , l'ESA est aujourd'hui composée de treize états. Le statut d'Etat associe et un accord d'étroite coopération permet au Canada de participer a un certain nombre de ses programmes. Son siège est a Paris et elle possède des centres aux pays bas, Allemagne et en Italie ainsi que des stations sols notamment en Belgique et en Espagne et des installation en suède et a Kourou en Guyane Française.
Ses programmes ont permis a l'industrie et a la science spatiale européenne d'acquérir leurs lettres de noblesse.
Avec 17 satellites scientifiques mis en orbite depuis 1968 , l'ESA a offert a la recherche spatiale européenne la possibilité de jouer un rôle important au premier plan mondial. Les observatoires en orbite IUE, Exosat et Hubble ont repousse les limites de l'univers connu, grâce au satellite Hipparcos, une cartographie sans précédent du ciel visible a été accomplie. En 1986, la sonde Giotto a été la première a frôler le noyau de la comète de Halley.
Enfin en lançant le programme ARIANE en 1973, l'ESA est a l'origine de l'indépendance spatiale de l'Europe.
Le 5 nombre 1971, la première fusée Europa II décolle de Kourou pour s'abîmer en mer après seulement 2 minutes et demi de vol propulse. Cet échec sonne le glas d'une certaine Europe spatiale.
Depuis 1964, la recherche spatiale européenne s'articule autour de deux de organisations. La première, L'ELDO (Européan Launcher developpement Organisation), rassemble 7 pays autour d'un premier projet de lanceur européen Europa I. Celui ci est compose de trois étages développes séparément par la Grande Bretagne, la France et l'Allemagne et , en trois tentatives, n'a pas réussi a mettre une charge en orbite. Europa II en est une version modifiée, visant essentiellement l'orbite géostationnaire. La seconde, l'ESRO (European Space Research Organisation), réunit 10 pays autour d'un programme de satellites scientifiques dont sept seront mis en orbite par les Etats Unis de 1968 a 1972.
     

Europa II sur la tour ELA1

L'ELDO.


Apres l'échec d'Europa II. La crise qui couvait dans l'ELDO s'intensifie : Les critiques portent non seulement sur l'engin avec seulement 200 Kg en orbite géostationnaire, "Europe II serait déjà un lanceur dépassé", mais aussi sur l'agence elle même dont le fonctionnement semble de plus en plus inadapté à son rôle. Cette position est celle notamment du principal instigateur de l'ELDO, la grande bretagne, qui a preferée quitter l'organisation en 1970, considérant qu'une agence unique permettrait une meilleure coordination des activités spatiale européennes.

De plus, de nombreuses voix s'élèvent pour remettre en question le concept même d'u lanceur européen alors que les Américains préparent leur lanceurs classiques. Dans ce contexte, le programme Europe III, qui doit faire suite à Europe II et donner au vieux continent un lanceur biétage de la classe " l'atlas centaure américaine".

A l'horizon 1980, semble compromis!

Enfin le 20 décembre 1972 , dix heures d'Apres négociations permettront de dégager un accord de principe sur l'abandon du programme Europe III au profit de la fusion de L'ELDO et de L'ESRO en agence unique avant le 1er Janvier 1974.

Le programme Europa II est définitivement abandonne le 27 avril 1973, alors que le second lanceur F12 est en route pour KOUROU.